Mon chemin de soumission

Je me suis réveillé le lendemain matin, avec une bonne gueule de bois.

Mes mains étaient attachées. Tout m'est revenu au fur et à mesure. Cette fille qui a voulu me soumettre, qui m'a giflé.

Je lui en voulais. Je n'étais pas ce genre d'homme. Elle m'a détaché.

Je lui ai dit au revoir, lui indiquant que j'allais rentré chez moi, et que je ne la reverrai plus.

Elle a souri, puis elle m'a dit" Oh si on se reverra. Samedi prochain, chez moi à 20h. Tu y seras."

J'ai filé, j'ai marché dans Toulouse pour rentrer, j'étais furieux, troublé, déboussolé.

J'ai décidé que je n'irai pas chez elle et que je n'étais pas un chien qu'on convoque.

J'ai pris un bain, et je me suis recouché, avec un aspirine pour faire disparaître ce mal de crane.

Je l'ai suivie, dans la chambre où elle devait dormir cette nuit là. L'escalier ne m'a jamais semblé aussi long à monter.

Elle me plaisait follement, mais j'étais sûr qu'elle ne pourrait pas me soumettre. Je n'étais pas un soumis. Voici ce que je me répétais en la suivant. Arrivé sur le palier, j'ai hésité. Elle a continué son chemin, et entrée dans la chambre, et à refermer la porte. Je sentais le sang qui cognait contre mes tempes. J'aurais pu rebrousser chemin, il était encore temps, mais sa manière de prendre possession de moi dans la cuisine m'avait troublé.

Je me suis avancé, j'ai frappé à sa porte. Pas de réponse. J'ai attendu, puis à nouveau j'ai frappé.

Elle m'a ouvert, en souriant. Sans un mot, elle m'a fait entrer, puis a fermer la porte à clef.

Elle m'a fait mettre à genoux devant le lit. Tout en moi me disait de résister, et pourtant, je me suis exécuté.

Elle s'est assise sur le lit devant moi et s'est approché de mon oreille pour me murmurer ces mots:

"Matthieu, je t'observe depuis un moment, et j'étais sur que tu viendrais. Dorénavant, tu vas m'être soumis. Tu peux continuer à faire le fier devant tes potes, mais en privé, tu vas apprendre à m'obéir. Pour l'instant, tu es encore dans la révolte, mais dans deux mois à peine, tu verras le changement s'opérer."

J'ai souri ironiquement, sûr qu'elle ne me soumettrait pas, ni ce soir, ni dans deux mois.

La réponse ne s'est pas fait attendre, elle m'a giflé. J'étais mortifié, honteux.

J'aurais pu sortir de la chambre, retourner à la fête. Mais je suis resté.

Elle a souri, a caressé ma joue rougie. Elle m'a fait me déshabiller. Intégralement.

J'étais mal à l'aise devant elle. Mon sexe était ridiculement petit, la situation de me donnant pas trop envie de bander.

Elle s'est moquée de moi. "Puisque tu ne bandes pas, tu vas me satisfaire avec ta langue."

Elle s'est déshabillée, s'est allongée devant moi. Elle a pris ma tête par les cheveux, et m'a entraîné jusque son sexe.

Timidement j'ai donné quelques coups de langue, mais elle a plaqué ma bouche contre elle.

Malgré moi, j'ai senti mon érection qui commençait à se lever.

La situation m'excitait, même si je ne voulais pas l'admettre.